Laissons nos corps nous posséder.
…
Fermons les yeux.
Éteignons les lumières de la pièce dans laquelle nous nous trouvons.
Éteignons notre mental aussi, nous n’avons pas besoin de lui ici.
Lançons la musique et laissons-nous couler dans le moment.
Se laisser couler dans le moment avec douceur, avec rage, de manière brutale ou délicate. Seulement à l’écoute de notre corps. Les notes, les sons, la tessiture, le rythme parlent à notre corps.
Et comment ce dernier a envie de bouger pour entrer en conversation avec la musique ?
Il n’y a aucun processus, aucune prouesse à réussir. Notre danse ne doit pas être technique ni forcément belle à regarder. Elle doit juste sortir de nos tripes.
Nous faire du bien, nous libérer, peut-être nous faire crier ou pleurer.
C’est notre moment et personne n’a le droit de le juger. Pas même nous. Notre corps a à nous parler, laissons-le, écoutons-le.